La maladie du sommeil
Le livre Va voir ailleurs (publié chez Somme toute par Guillaume Lafleur, notre directeur de la programmation) met en perspective plusieurs aspects du cinéma des vingt dernières années, entre politique, esthétique et nouveaux enjeux de diffusion. Parmi les nombreux films abordés, certains ont été rarement montrés en Amérique du Nord. C'est entre autre le cas de La maladie du sommeil, du cinéaste allemand Ulrich Köhler.
Lauréat de l'Ours d'argent de la meilleure réalisation, Berlinale 2011
Ebbo et Vera Velten vivent depuis près de 20 ans dans divers pays d’Afrique. Ebbo doit renoncer à sa vie en Afrique s’il ne veut pas perdre la femme qu’il aime. Mais il redoute chaque jour davantage le retour dans un pays qui lui est maintenant étranger. Plusieurs années plus tard, Alex Nzila, jeune médecin français d’origine congolaise, se rend au Cameroun pour l’évaluation d’un projet d’aide au développement. Toutefois, au lieu d’y découvrir de nouvelles perspectives, il rencontre un homme destructeur et paumé : tel un fantôme, Ebbo échappe à l’expert chargé de l’évaluer.
Ulrich Köhler
Ulrich Köhler est un réalisateur allemand. Il tourne ses premiers courts métrages pendant ses études, qui se terminent en 1998. Parmi ses influences, il reconnaît : Michelangelo Antonioni, Hong Sang-soo et Bruno Dumont. Son premier long métrage, Bungalow, figure au Panorama de la Berlinale 2002 alors que son deuxième, Montag, passe au Forum des jeunes réalisateurs. En 2011, il obtient l'Ours d'argent de la meilleure réalisation à Berlin pour son film La maladie du sommeil (Die Schlafkrankheit). Köhler est généralement considéré comme appartenant à l'École de Berlin, nom donné par la critique à la nouvelle nouvelle vague allemande du début du XXIe siècle